J’ai le projet de construire une maison selon une approche totalement « bottom-up ». L’approche « bottom-up » (de bas en haut) est une méthode de développement qui privilégie l'implication des utilisateurs finaux et des communautés locales dans le processus de conception et de construction. L'idée est de respecter les principes de la durabilité, d’écologie et économie responsables, ainsi que de cohésion sociale. Ce lieu serait surtout conçu pour favoriser une bonne santé mentale, un esthétisme apaisant, une ergonomie intelligente, ainsi que l’art de vivre et l’art du zen. Ce projet théorique repose avant tout sur un rêve, une démarche tournée vers l’avenir, tel un repère sain. En dix points, je vous présente l'ampleur des défis, à petite et grande échelle, et vous esquisse la maison idéale telle que je l'imagine.
Contexte : la location suisse en quelques chiffres
Selon l’Office fédéral du logement, plus de 60 % des habitants suisses étaient locataires en 2019. À Genève, ce taux atteint 78 %, ce qui représente l’un des pourcentages les plus élevés en Suisse. De plus, pour un logement de 4 pièces, par exemple, le loyer a presque doublé au niveau national ces trente dernières années : il était de 945 CHF en 1990, de 1 198 CHF en 2000 et de 1 574 CHF en 2019. Il est à noter que ces loyers incluent également les montants provenant des « coopératives », ce qui englobe des loyers plus modérés. En réalité, ces moyennes nationales sont donc plus élevées pour une grande partie des locataires. D’ailleurs, il n’est pas rare de constater qu’à Lausanne, un appartement de 2 pièces d’environ 65 mètres carrés puisse être loué, de manière abusive, au prix de 1 800 CHF (hors charges).
Que ce soit avant ou après la période du COVID, les loyers continuent d’augmenter en raison d’une certaine « pénurie » de logements, alimentée par la densification continue de la population dans les villes. Tous ces chiffres donnent une indication quelque peu objective de la réalité pour une majorité des ménages suisses, mais le vécu subjectif raconte également sa propre version de la réalité.
Nouvelles constructions
Esthétisme et urbanisme
Dialogue en amont avec les habitant-e-s pour concevoir le logement du futur
Des jardins d'Eden chez soi
Rénovations, « relooking » et réaménagement des vieux bâtiments
Surface habitable pour vivre dignement
Les codes du luxe à prix modique
Un espace de bureau pour les jours de télétravail, alliant vie de famille et vie professionnelle
Inviter le loisir et la convivialité à la maison
Conclusion
Autrice : Christina Györkös
© 2024 ADER, Christina Györkös
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