Lorsqu’on souhaite faire une bonne action « écolo » et acheter un produit sur un site tel qu’Anibis pour en nommer qu’un seul - comment faire pour ne pas payer dans le vide et se faire réellement livrer la marchandise ? On se demanderait presque s’il ne faudrait pas devenir un professionnel de l’informatique pour s’en sortir indemne parfois. Au vue de l’évolution technologique rapide et toutes ces utilisations à intentions diverses, quels comportements adopter quand on surfe sur le web ? Entre les injonctions à consommer de façon « écolo » et responsable aussi sur le web et les voyous qui en profitent pour pigeonner cette nouvelle clientèle « green », que faut-il recommander ?
La cybersécurité applique des mesures technologiques concrètes pour nous protéger contre toutes personnes mal intentionnées sur le web, notamment lors des achats en ligne. On connait bien l’importance de la cybersécurité et de sa présence qui est si essentielle. Mais, comment ça marche ? Sommes-nous à l’abri, juridiquement, une fois pris par une situation frauduleuse en ligne ? En tant que citoyen-n-e lambda, ne vaut-il pas s’armer de comportements plus adaptés face à ces nouveaux risques de plus en plus présents, rusés et difficilement visibles de prime à abord ? Faire face aux risques de la cybercriminalité tous les jours, cela peut parfois sembler comme un énième parcours du combattant. Nous avons pris les choses en main et sommes allés poser quelques questions directement à la Police dans cantonale vaudoise pour en savoir plus.
1. Il y a t-il un département qui s’occupe exclusivement de la cybersécurité au sein de la police ?
Nous avons, à la Police de sûreté, une division qui s’occupe spécifiquement des plaintes en lien avec la cybercriminalité : il s’agit de la division Enquêtes cyber de la Police cantonale vaudoise.
2. Est-ce que les plaintes ont augmentées ?
3. Quelles sont les mesures à prendre pour le citoyen moyen qui souhaite éviter de se faire prendre au piège des achats frauduleux en ligne ?
4. Si on n’a pas suivi ces recommandations, est-ce que poser une plainte peut faire une différence si on s’est fait pris au piège ?
5. Et les suisses se font-ils avoir plus que d’autres ?
6. Prévoyez-vous faire une campagne de sensibilisation au sujet des bons comportements à adopter, histoire de faire une piqure de rappel ?
7. Est-ce que les aéroports et les hôtels font partie des pirates potentiels ?
8. Et, qu’en est-il des contrats signés et transmis par voie électronique ? Est-ce que cette pratique est à bannir ? Faudrait-il plutôt faire authentifier la signature de nos contrats d’abord chez un notaire ?
9. Les types de transactions possibles semblent illimitées aujourd’hui. Les achats en ligne sont-ils à bannir selon vous ?
10. Avez-vous d’autres recommandations à faire au sujet des sites en ligne à privilégier lors de nos achats divers ?
En conclusion, les achats en ligne des produits neufs ou d'occasion et la cybersécurité sont compatibles, mais pas sans efforts de la part du consommateur. Si les transactions des sites de prestations en ligne « ordinaires » ne sont toujours suffisamment sécurisées, nous préconisons une double vigilance pour les sites de ventes de produits d'occasion. Personnellement, j'encourage aussi ces quelques pistes :
Vérifier que l'adresse du site inscrit https//www.
Chercher la présence du logo bien connu avec le cadenas lors de l'achat en ligne.
Ne pas enregistrer les données de la transaction effectuée avec toutes les données de nos cartes de crédit, surtout pour les sites moins connus ou que l’on visite rarement.
Opter à payer par Twint quand c’est possible. C'est local et plus sécurisé.
Ne pas payer une « avance » à un prestataire qui semble légitime, car très souvent, le piège se situe à cette étape de la transaction !
Pour les achats de vêtements, il vaut mieux se fier à « Zalando », « LaRedoute » par exemple, d’un point de vue de cybersécurité...
Changer les mots de passe régulièrement ; inclure 8 caractères au minimum, incluant des chiffres et des lettres ainsi que des caractères spéciaux. Si vous utilisez un gestionnaire de mots de passe, il faut faire attention de bien savoir l’appliquer.
De façon générale, sauvegarder les données sur un disque dur déconnecté, de façon régulière. Concrètement, cela n’inclut pas les « clouds ».
Comme quoi les bonnes habitudes « écolo » en ligne peuvent être compatibles avec la cybersécurité. Il suffit de faire preuve de vigilance et d’apprendre les bons réflexes. N'hésitez pas à lire et relire nos quelques recommandations pour ne pas les oublier.
Autrice : Christina Györkös
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